PASKYA

Paskya (ou Paskua, ou Paskia) est un artiste visuel, peintre et photographe-auteur, photojournaliste indépendant et producteur de documentaires pour France télévisions, né à Rouen en 1959.

L’encyclopédie Wikipedia lui attribue une filiation avec le « poète-boxeur » dadaiste Arthur Cravan.

Paskya a étudié à l’Académie Libre de Peinture & dessins Lazslo Mindzenti (Hongrie).

Il fut l’éditeur et le rédacteur en chef du magazine littéraire « ContreCiel » (1984/1985).

Il a vécu longtemps en Italie, à Syracuse en Sicile, puis pérégrinant en Océanie sur un bateau à voile, durant treize années, il séjourne notamment sur l’île de Bora-Bora, réside à la Maison du Jouir de Paul Gauguin à Hiva Oa, et sur l’île sacrée des peuples maohi, Raiatea, en Polynésie française, « un paradis sans miséricorde » comme il le qualifie.

C’est là qu’il fut surnommé le « Tahua », c’est-à-dire le chaman, le sorcier, littéralement « celui qui voit ».

A son retour en Europe, il s’installe un temps en pays catalan, à Perpignan et à Barcelone, où une rétrospective lui est consacrée, puis se retire en résidence dans le bourbonnais, à deux lieues de l’abbaye Cistercienne de Sept-Fons et du village de Bourbon-Lancy. Il y vit en ermite selon la règle franciscaine, « familier » du monastère de la Cordelle à Vézelay. Au pied de la Basilique consacrée à « l’Apôtre des Apôtres », dans une des plus vieilles maisons de la colline éternelle (XII-XVIème), lui est enfin attribuée une « demeure philosophale » au sein de l’ancien hôtel particulier d’un artisan du Grand Oeuvre…

Paskya est l’auteur de La Métamorphose du Monde co-écrit avec le philosophe Edgar Morin pour qui « Paskya en est l’avant-garde ».

Photographe-Auteur, il est lauréat du Prix Ilford 2000, du Polaroid Award 2003, Finaliste du Leica Fotografie Award 2010 et nominé pour le Leica Oskar Barnack la même année.

Le Magazine Leica Fotografie International le désigne comme « Leica Master Photographer ».

Pierre Bonte préface son livre « Les Gens de l’Eau », réalisé après deux années en immersion parmi les employés de Vivendi Environnement (Générale des Eaux et Onyx notamment).

Il est l’auteur d’une collection de 180 documentaires réalisés sous forme de Petites Œuvres Multimédia (POM), pour le réseau des chaînes Première et Outremers de France Télévisions, « TA’ATA« , sur la vie des peuples océaniens, plusieurs fois récompensée lors de Festivals internationaux.

Peintre, considéré par Arnau Puig comme l’héritier du mouvement Dau al Set, il revendique sa pratique, en cohérence avec sa photographie, comme philocalie, comme une mystique immanente, une traversée du phantasme, un passage du regard à l’écoute, de la vision à l’oraison, la grâce étant accordée de surcroît sous forme de « fulgures ».

Il invente le terme de « schizoème » pour la désigner et élabore le concept de « Schizoétique » comme nouveau champ d’expériences « fulguratives ».

Ses oeuvres « transfiguratives » ou « fulgurationistes », qu’il appelle « schizoètiques », sont diffusées sur les cinq continents et ont rejoint les collections publiques en Australie, aux Etats-Unis d’Amérique, en Europe et en Océanie.

Pourtant, Paskya décline désormais généralement toute proposition d’exposition ou de contrat marchand. De même ne se réserve-t-il aucune propriété intellectuelle sur ses « oeuvres ».

« Jubilatio, caritas et libertas », aime-t-il rappeler cette devise subversive des « fratres spirituales » ou béguins et béguines du Tiers-Ordre.