Jean Pierre NERI

Après la série « concile », l’attitude picturale de J.Pierre Néri ne cesse de surprendre. En effet, « masques carnavalesques » est un regard sans complaisance sur notre société. Musiques des âmes torturées par l’angoisse, les masques sculptés dans la matière ont leur vie propre, à la fois jointe et disjointe des corps induisant une perspective irréelle qui nous emmène au-delà de l’évidence plastique.
Les empreintes de silhouettes , les fragments de corps, sont autant de traces dans cette œuvre, un miroir qui renvoie l’obscénité du monde actuel et esthétisme métallique d’un monde superficiel.